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unexpertconseil.com
31 mai 2010

unexpertconseil.com

bonjour
difficile de résumer ... ça fait trois ans que je cogite pour savoir par où prendre les choses , et contre qui aller en justice .....

en mars 2007 , une accusation de harcèlement moral à mon égard , redigée par 2 "collègues" infirmiers dont je relevais les erreurs ( non distribution de médicaments , erreurs de patients dans la distribution de médicaments , erreurs de dosages ,défauts de surveillance , refus de prise de tensions artérielles , arrachage de pages de transmissions écrites ....)

l'employeur ne prend pas la peine de vérifier quoi que ce soit et me convoque en me joignant la photocopie de la lettre d'accusation
(j'avais signalé aussi quelques mois avant , à l'employeur , divers dysfonctionnements comme du manque de matériel , tenues ,défaut d'hygiène , hausse constatée du nombre de décès , ainsi que le fait qu'un tiers des sonnettes d'urgence ne fonctionnaient pas ...)

je constate que les anciens cahiers de transmission ont disparu de l'infirmerie ...
je me sens devenir complètement parano .... comme si le monde se mettait à tourner à l'envers ... je ne dors plus , je fais des cauchemerds de mort , je perds l'appétit , je suis incoyablement fatiguée...
mon médecin me mets en arrêt pour "dépression réactionnelle , post traumatique "
je prends rdv avec un avocat , qui écrit à l'employeur pour demander les faits : aucune réponse ! Renouvellement du courrier , et réponse de l'employeur que l'on m'attend pour discuter des dysfonctionnements constatés (entre temps , il y a eu plusieurs décès par surdosages de médicaments , défaut de surveillance ... dont un début de procès au pénal pour eux )

j'écris au préfet ; il me fait répondre que je dois informer l'inspection du travail et/ou le médecin du travail; ce que je fais : l'inspectrice du travail écrit à l'employeur , qui ne répond pas !
quant'au médecin du travail , il ne répondra tout simplement jamais !

je m'enfonce de voir que personne n'obtiens de vraie réponse : harcèlement ou pas ? et d'entendre les nouvelles désastreuses dont me font part des collègues (sur les patients mais aussi eux mêmes , leur épuisement , les arrêts maladie , et une agression physique de cet infirmier contre une femme de service )

(je précise que dans ces 2 salariés accusateurs , je n'étais JAMAIS en présence du principal accusateur puisque plannings différents , et que la deuxième salariée à tiers temps , ne passait qu'une matinée par semaine en ma présence )

je m'enfonce dans le cauchemard , me sens en danger si je reprends , et risque aussi de mettre des gens en danger puisque je n'arrive plus à penser librement ,me concentrer , ou par exemple n'arrive plus à faire des calculs , ne supporte plus le bruit , ne mange plus beaucoup (au final perte de 12 kilos )
la généraliste me conseille de voir un psychiatre , qui renouvelle les arrêts maladie
j'en arrive à 14 mois d'arrêts maladie ; un expert qui conseille un changement professionnel , une reconnaissance de travailleur handicapé
Tous conseillent le licenciement ... je laisse faire... (je crois que c'est la première fois de ma vie que je suis si passive ...)
depuis : chômage , 10 mois de CDD comme tapissière , mais impossible de reprendre le boulot d'infirmière (problèmes de concentration , incapacité à rester entre 4 murs avec d'autres personnes , incapacité à réfléchir dans le bruit ...)
détail : au moment du licenciement pour inaptitude , l'employeur reconnait (devant un conseiller du salarié présent ) mes compétences , sa satisfaction à mon égard , parle d'autres postes dans un de leurs 4 établissements
mais ne reprend pas par écrit ces propositions dans les autres établissements ; il propose entre autres , un poste subalterne dans le même établissement , dont mes supérieurs hiérarchiques seraient les infirmiers accusateurs !!!!

puis-je attaquer aux prud'hommes pour demander la nullité du licenciement puisque mon état à été causé par une accusation de mauvaise foi et la persistance de danger , et la mauvaise volonté de l'employeur à répondre tant à l'accusation elle même , qu'à un de mes courriers dans lequel je lui demandais comment il envisageait ma reprise concrètement ,avec un rôle de contrôle ,et des collègues qui assimilent ce contrôle à du harcèlement(une forme de harcèlement ça non ? )
je précise que pendant 4 mois , l'employeur n'a pas fait le nécessaire non plus pour que je perçoive le complément de salaire (tout comme un arriéré de salaire qu'il me devait ... et me doit toujours)
j'ai lu quelque part un extrait de cassation sociale (24 juin2009 N 07 43-994 ) qui semble ressembler à ce problème (une incapacité à reprendre le travail suite à des problèmes graves dans l'exercice du travail )

ou bien attaquer l'employeur pour licenciement sans cause réelle et sérieuse puisqu'il a omis de faire des propositions de reclassement dans ses autres établissements ?
ou bien attaquer ceux qui m'ont accusé en toute mauvaise foi de harcèlement moral ?
merci à ceux qui ont eu la patience de lire
merci à ceux qui feront l'effort supérieur de me répondre

une question aussi : où trouver l'intégralité des jugements de cassation sociale (comme celui que je cite)

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Commentaires
I
Chère madame,<br /> Le harcèlement moral a toujours existé en milieu de travail, mais sa dénomination est récente. Il peut prendre des formes diverses, allant du refus de communication aux menaces, en passant par la "mise au placard", ou des conditions de travail dégradantes. Les conséquences pour les victimes sont des troubles psychosomatiques, voire des dépressions pouvant aller jusqu'au suicide.<br /> C’est pour cette raison que le législateur est intervenu en janvier 2002 en introduisant la notion de harcèlement moral dans le Code du travail, et sa répression dans le Code pénal (loi de Modernisation sociale).<br /> Introduits dans le Code du travail par la loi n°2002-73 de Modernisation sociale du 17 janvier 2002, de nouveaux articles visent "les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits du salarié et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel " (articles L.122-49 à L.122-54). Ces dispositions précisent qu'aucun salarié ne doit subir de tels agissements, ni être sanctionné pour en avoir témoigné ou les avoir relatés.<br /> Il appartient au chef d'établissement de prendre toutes les mesures nécessaires à la prévention du harcèlement moral.<br /> Cordialement
unexpertconseil.com
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